Collection : Beaux Livres
Format : 200 x 320 mm
216 pages
Façonnage: Cartonné
Date de parution : 2 novembre 2011
EAN/ISBN : 9782723484275
www.elian-black-mor.com
Elian Black’Mor a parcouru le monde à la recherche de ces créatures fascinantes que sont les dragons. Ceux qu’il a rencontrés sont des être rares que seul un œil averti peut débusquer. Sublimés par la représentation graphique de Carine M, ces sauriens magnifiques nous transportent dans leurs fabuleuses et sombres contrées.
Véritable objet d’étude de ces êtres aussi effroyables qu’attirants, Sur la piste des dragons oubliés nous fournit une quantité impressionnante d’information sur leurs mœurs spécifiques.
Evidemment, chacun a ses préférences.
Pour ma part, il s’agit du dragon des abysses et de la licorne ailée.
Mais chaque créature possède des arguments pour nous séduire. Toutes devraient facilement trouver un défenseur inconditionnel parmi les lecteurs. Car, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles ont du charisme ! Quand on ajoute les lignes de cursives et les posters publicitaires typés XIXème siècle (présentations de phénomènes de foire ou ode à la fée verte), on tombe rapidement dans leur giron !
Rappelons que cette intégrale est la compilation de 3 carnets que nous avions déjà fort appréciés. Sur la piste des dragons oubliés représente pour moi le ‘carnet de curiosité’ par excellence. Un mélange du plus bel effet entre les notes scientifiques de l’ethnologue/éthologue qui étudie les créatures dans leur milieu naturel ; et une collection de ‘curiosités’ improbables qui nous font un rien frissonner à l’instar de celles que l’on trouvait dans les cabinets, ancêtres des musées modernes.
Je ne me lasse pas de contempler chaque fresque, soit dans le détail, soit d’un regard englobant la page ou les panoramas composés de plusieurs pages dépliées.
Chaque (re)découverte de ces illustrations procure un plaisir immense, un souffle épique qui nous plonge dans une folle aventure.
Il est rare que des ouvrages fassent battre mon cœur au sens physique de l’expression. C’est le cas ici, tant ces dragons emplissent l’espace, tant ils sont justes, quasiment palpables (en faisant bien attention à ses doigts…).
Tiphaine
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