La douzième guerre mondiale a ravagé la l’humanité et la planète. Les hommes se comportent de manière primitive, les chiens ont disparu, de même que la plupart des éléments naturels. Une jeune femme découvre alors une fleur. La dernière. Intriguée, elle cherche à tout prix à la sauver. C’est ainsi qu’elle convainc un jeune homme de l’aider. Leur action autour du végétal va relancer l’humanité. Mais aussi son cycle infernal de destruction…

James Thurber, caricaturiste de presse, dessine cette parabole imagée pour une enfant, au début de la seconde guerre mondiale. On y voit bien tous les travers des sociétés et leur incapacité à s’entendre. Leur animosité déclenchée par des choses finalement futiles mais aux conséquences dévastatrice. L’œuvre est aussi un plaidoyer écologiste avant l’heure qui met en avant le rôle essentiel de la Nature dans la survie de l’Humanité.

Cette édition est agrémentée d’un dossier réalisé par Guillaume Duez à l’attention des classes de sixième. On y trouve notamment une intéressante réflexion sur le rôle du traducteur puisque le présent récit comporte peu de texte et se trouve pourtant traduit par un grand auteur, Albert Camus.
D’autres écrits sont également présentés pour étayer l’analyse de La dernière fleur. Notamment une fable mordante et criante de vérité, écrite la même année par le même auteur dans le New Yorker, intitulé La licorne dans le jardin.

Une œuvre fondatrice à connaître absolument assortie d’un excellent dossier que j’ai su apprécier en tant qu’adulte même si il s’adresse de prime abord à de jeunes collégiens.

Tiphaine