Tout commence avec l’enfance de notre bon vieux Skinner Sweet et ses tendances oscillant entre suicidaires et sadiques dès ses premiers jeux, pas du tout innocents. Puis nous explorons la part prise par notre futur bandit blondinet, déjà sans foi ni loi, dans le génocide indien et plus largement au sein de la Guerre de Sécession. Une créature particulièrement meurtrière et puissante investit alors les pages. Puis nous suivons le fil chronologique de l’Histoire de l’Amérique et de la vie vampirique de Pearl White, pour nous retrouver dans les fifties avec ses challenges adolescents et ses courses de voitures à l’issue fatale. La ‘fureur de vivre’ envahit les cerveaux de tous et un chasseur de vampires talentueux et tête brûlée va retrouver sa proie. La Course contre la mort est alors lancée !

On l’attendait avec impatience ce quatrième collecté des aventures de notre American Vampire. Encore une fois, aucune raison d’être déçu, bien au contraire ! Des attaques bien agressives, des décors maîtrisés dans toutes les époques traversées avec un nombre de plans différents incalculable, l’adrénaline fuse des cous mais aussi dans les veines de certains des conducteurs de véhicules infernaux aux carlingues magnifiques, et pour finir un cliff hanger prenant et dramatique sur l’histoire principale, voilà une partie du menu de ce bouillonnant volume 4. Cerise sur le gâteau la double page toute en symétrie montrant la course de voitures de face avec les expressions folles de chacun des protagonistes et la narration qui avance implacablement.

Ce volume quatre est de nouveau une merveille graphique même si Jordi Bernet a pris pas mal le relais de son admirateur de toujours, Rafael Albuquerque. Mais il est surtout une vraie petite bombe narrative que vous ne pouvez refermer avant de l’avoir finie ! Agrémenté de nombreuses couvertures pleines pages, de croquis préparatoires et d’explications sur le processus de création, American Vampire 4 est à lire urgemment !