Retour de l’infernal Calvin et de son impassible félin dans des aventures toujours aussi tendres que drôles… sauf pour les vrais adultes, ceux qui ont définitivement quitté Neverland.

Ainsi donc Calvin persécute sa voisine Suzy qui le traite sans vergogne de « sac à vomi » tandis qu’une agressive balle de base ball ronge la batte du charmant petit blondinet et qu’un vtt cauchemardesque laisse des traces de pneus sur le canapé du salon…

Si Spiff le spationaute est moins actif, Calvin envoie quand même son propre clone à l’école. Ce dernier, défectueux, attise les foudres du principal en s’exprimant toute la journée en langage extraterrestre !
Et quand il s’ennuie, Calvin n’hésite pas à correspondre avec son futur lui-même créant ainsi un pont spatio temporel entre l’enfant de maintenant et celui de bientôt.

Comme à son habitude, foisonnant d’imagination, ce vingt-deuxième tome nous grise toujours autant. Nous en profitons pour terminer avec une citation de Calvin fort bien sentie : « Les week ends ne valent rien, sauf si on les passe à faire des trucs inutiles ».

Tiphaine