Out There, vol.2Année de sortie : 2014

Auteur : AUGUSTYN Brian/RAMOS Humberto
Editeur : Glénat Comics



Collection : Glénat Comics
Album cartonné/152 pages couleurs
Date de parution : 13 février 2014
ISBN : 9782723494205

L'aventure continue pour les rescapés de la ville d'El Dorado. Il ne reste plus rien de la ville, qui a purement et simplement disparu de la surface de la Terre. Les habitants se sont volatisés. Il ne reste que notre groupe d'étudiants. Six personnes. Et leur avenir est pour le moins incertain. Le désespoir est à son paroxisme, comme vous pouvez vous en douter. Pour l'instant, il taille la route, sans savoir où aller. Plus loin, c'est déjà pas mal comme destination lorsqu'on a tout perdu. Jusqu'au moment où, il arrive au Nevada. Là, Mark voit un panneau qui indique la direction de la ville de Purgatory (quel nom bien choisi). C'est dans cette ville que se déroule la bande dessinée qu'il possède. Celle là même qui raconte des événements très similaires à ceux qu'ils viennent de vivre. Sans se poser d'avantage de questions, le groupe décide de s'y rendre, dans l'espoir d'y trouver des explications.
Bonne ou mauvaise idée ? Je vous laisse le découvrir à la lecture de ce deuxième tome de Out There.


Côté scénario, Brian Augustin a choisi de rallonger la sauce. Vous vous rendrez vite compte que l'aventure prend un chemin très sinueux par rapport à ce qui s'est déroulé dans le premier volume de Out There. Pas que cela soit désagréable, mais nous perdons régulièrement le fil conducteur qu'est la menace réprésentée par Draedalus. Cela dit, ces diversions permettent de connaître un peu mieux les personnages. De voir de quelle manière ils vont s'entraider, se motiver pour surmonter les nouvelles embuches qui se présenteront sur leur route.


Pour le dessin, rien à redire sur le talent immense d'Umberto Ramos. Avec un trait toujours aussi suprenant, il offre des perspectives incroyables. Il contortionne ses personnages pour leur donner des positions importables, mais qui conviennent très bien à la scène. Si ses choix ne sont pas très orthodoxes, il faut reconnaître qu'ils font mouche.

La mise en couleur de Sandra Hope est aussi pour quelque chose, dans le plaisir de lecture. Elle joue avec les teintes pour toujours réussir à faire cohabiter suffisamment de lumière et de couleurs qui rendent la lecture agréable, avec une bonne zone d'ombre qui reflète l'ambiance générale de l'histoire.


L'aventure continue, tant bien que mal pour les personnages d'Out There. Si leurs malheurs ne sont pas près de s'arrêter, c'est pour votre plus grand plaisir.
Des personnages charismatiques, une aventure haletante avec une belle équipe scénariste-dessinateur-encreur, que demander de plus ? Tout est déjà là pour passer un bon moment.

Out There : du grand art.


Xavier