Collection : contrebande
Album souple/144 pages NB
Date de parution : 15 octobre 2014
ISBN : 978-2-7560-6278-5
Nous avons déjà vécu plusieurs confrontations entre Negan et Rick.
La tension monte depuis longtemps entre ces deux leaders charismatiques aux aspirations et méthodes que tout oppose.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses commencent très mal pour la communauté de Rick. La situation n’a jamais été facile pour eux, mais ils avaient toujours trouvé des ressources pour surmonter les obstacles.
Mais cette fois sera-t-il possible de continuer à se battre ? Car la personne qui vient de tomber entre les mains de Negan, n’est autre qu’Eugène. Ce qui veut dire que Negan possède tout le stock de munitions et celui qui les fabrique. Comment résister dans ces conditions ? Comment maintenir le moral de la population alors que tout espoir semble évanoui ?
Vous pouvez bien imaginer que Negan va profiter au maximum de cette occasion et devenir encore plus arrogant et menaçant.
Il est assez « agréable » (façon de parler) de voir que Robert Kirkman trouve encore de belles astuces pour faire évoluer le duel qui se déroule depuis plusieurs chapitres entre les deux chefs de clans. Robert Kirkman a su façonner un « vilain » très charismatique, qui malgré toute la cruauté dont il fait preuve, continue de vouloir faire croire qu’il est là pour sauver le monde. A croire que Negan ne fait que dire ce qu’il pense vraiment depuis le début. Il semble comme atteint d’une sorte de schizophrénie contrôlée, ce qui lui permet de passer d’un instant d’ultra-violence, à un instant de compassion, le temps d’un clignement d’œil.
Si l’action principale se centre sur Rick et Negan, Robert Kirkman n’en oublie pas pour autant les autres acteurs de cette fresque post-apocalyptique. Jesus, Michone et les autres auront aussi leur rôle à jouer. Car si les jeux semblent faits, nous avons déjà assisté à des revirements de situations.
Pour le dessin, Charlie Adlard aidé dans les niveaux de gris par Stefano Gaudiano, est à la fête pour ce 21ème volume. Les pleines pages sont plus nombreuses que d’habitude. Ce qui donne un moment de respiration dans la lecture. Mais aussi d’offrir plusieurs climax. Les périodes de tensions seront nombreuses encore une fois. Et comme à chaque fois, le dessin de Charlie Adlard offre une mise en scène impeccable.
Les qualités de cette série ne se démentent pas. Ce 21ème tome est magistral.
Xavier |