Date de sortie : 2015
Collection : Urban Indies
Nous vous présentons dans cette chronique le premier chapitre du comics Deadly Class , qui sortira en 2015 chez Urban Comics. Ce premier chapitre est un exemplaire promotionnel qui a été offert par Urban Comics à la fin de leur conférence lors de Paris Comics Expo 2014.
Rien ne prépare Marcus à ce qu'il va vivre. Il est jeune, SDF et n'attend plus grand chose de la vie. Ses parents étaient protégés par les autorités américaines, mais tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Résultat, Marcus fait la manche, vole à l’occasion, s'alimente tant bien que mal et tente de ne pas perdre le peu qu'il lui reste.
Il n'est pas encore trop malade, mais il sent que ça ne saurait tarder s'il n'améliore pas sa situation rapidement.
Il a aussi l'impression désagréable d'être surveillé en permanence. Et lorsqu'un soir il pense reconnaître la personne qui le suit, quelqu'un d'autre lui dit de courir. Instinctivement, il va suivre le conseil. Grand bien lui en prend, car de véritables tueurs sont à ses trousses. S'ensuit une course poursuite endiablée, qui le mènera jusqu'à un local secret. Marcus y fera la rencontre d'un vieil homme. Celui-ci lui proposera une nouvelle existence : devenir un assassin !
Nous retrouvons ici Rick Remender au scénario (Black Science). Il s'est inspiré d'une partie de sa propos expérience de la vie à San Francisco pour nous offrir cette vision alternative et menaçante de la ville. Loin des clichés, Rick Remender rend la ville oppressante, inquiétante. Et cela n'est rien comparé à ce qui attend Marcus à l'école Kings Dominion des arts létaux.
Le dessin très punk alternatif, très nerveux de Wes Craig colle à merveille avec cette aventure. Le mouvement existe en alternance avec une immobilité inquiétante. Toutes les sensations que peuvent offrir une grande ville en fait. Avec son fourmillement humain incessant au milieu de bâtiments inaltérables.
Le jeu des couleurs et des ombres donne à ce comics une atmosphère singulière qui saura séduire bon nombre d'entre vous, nous en sommes convaincus.
Xavier
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