A l’aube de ses 65 ans (2015), Snoopy fait peau neuve en France et sort dans des aventures inédites et recolorées par Svart. Les éditions Delcourt publient en effet à raison de trois tomes par an les Sunday Pages. Deux années par volume et le tour est joué.

Snoopy vit des moments difficiles où il explique à son ventre qu’il aura beau lui obéir et réclamer à manger à 2H du matin en frappant à la porte de son maître, cela ne marchera pas. D’ailleurs, la vie s’avère également difficile pour Charlie Brown qui se fait réveiller pour tout et n’importe quoi et n’apprécie guère la plaisanterie. Pas plus que Schroeder qui se fait détruire son piano par Lucy. Laquelle continue son harcèlement en espérant obtenir enfin les faveurs du musicien au Tshirt rayé.

Dans ces saisons 1974-1975, Marcie fait un peu plus d’apparitions et la fête des mères devient une problématique pour Woodstock et Snoopy. Salie se montre plutôt autoritaire et Lucy moins psychologue. Charlie Brown semble toujours aussi mauvais au baseball.
Mais ce qu’on aime toujours par-dessus tout, ce sont les réflexions (anti)philosophiques de notre beagle préféré ainsi que ses écrits farfelus que je vous laisse le plaisir de découvrir.

Et puis Snoopy excelle (ou pas) dorénavant à monter des spectacles de marionnettes. Souvent assez longs (4h pour Dostoïevski) et pas formidables. Mais cette activité devient récurrente et Lucy et Charlie en font les frais…