Lady Mechanika est connue dans la ville du même nom pour être une redoutable jeune femme, habillée à la pointe de l’élégance et armée jusqu’aux dents. C’est aussi une âme brisée à la recherche de son passé. Une jeune dame partiellement mécanique dont les éléments greffés intéressent au plus haut point l’industriel Lord Blackpool.
Losqu’elle tombe sur une jeune fille venue de nulle part mais dotée de griffes mécaniques à la place des mains, Lady Mechanika pense qu’elle va enfin découvrir le secret de ses origines. Hélas, la donzelle se trouve entre la vie et la mort, et son corps disparaît subitement. Il semblerait néanmoins qu’elle soit liée au cirque de Roms volant et itinérant. Toute étrangère qu’elle est, Lady Mechanika va tenter de s’introduire dans ce milieu forain fermé afin d’y mener l’enquête, aidée par le mécanicien Lewis. Ce dernier a malheureusement très peur des clowns… l’enquête promet d’être houleuse.

Ce premier tome de Lady Mechanika nous présente sa séduisante héroïne sans concession. On y découvre également la très steampunk cité de Mechanika, et son salon scientifique de renom la mechanicon.
L’enquête est rythmée avec des alliés pas franchement efficaces, un méchant très ténébreux et un mystérieux personnage qui semble faire cavalier seul. Le fait qu’elle se déroule en partie dans les milieux forains aériens, lui donne une dimension exotique supplémentaire.

Mais le plus magistral dans ce comics, ce sont évidemment les merveilleux dessins de Joe Benitez. Une explosion steampunk rétro rien que pour vos yeux mesdames et messieurs… n’hésitez pas à approcher, vous en aurez pour votre temps !
Un foisonnement de détails sur les tenues et les décors, des attitudes de personnages d’une justesse remarquable, et une sublime héroïne à la beauté froide mais incroyablement séduisante.
C’est merveilleusement beau !

Lady Mechanika est assurément LE comics de ce milieu 2016.


Tiphaine