La série Black Science est pleine de surprises passionnantes.
Ce 4ème volume nous offre un nouveau style dans la narration : le rêve introspectif.
Nous allons explorer les souvenirs et les états d'âme de Grant McKay. Est-ce un rêve ou un trip, une vision? En tout cas, cela fait ressasser le passé du dimensionnaute. Il va se confronter à ses démons intérieurs au premier sens du terme.
Entre exercice de sophrologie et cure de désintoxe brutale, Grant Mc Kay va avoir fort à faire.

Une fois encore l'expression "ce qui ne tue pas rend plus fort" prend tout son sens, avec ces nouveaux chapitres de Black Science. D’ailleurs, passés ces événements hauts en couleurs, l'aventure reprend le dessus.
La quête de Grant McKay semble sans fin. Dans quelle zone de son oignon multidimensionnel se retrouve-t-il?
Comme souvent, il ne croise que misère et désolation. Mais il reste persuadé envers et contre tout qu'il est sur la bonne voie. L'avenir nous le dira.

Quoiqu'il en soit, c'est un plaisir de lecture renouvelé que nous donne Rick Remender. Avec ce changement de rythme et de thème sur les premiers chapitres, il nous emmène dans des lieux incroyables. Aucune limite n'existe dans ce multivers interconnecté. Toutes les excentricités sont plausibles. Rick Remender sait les faire retomber sur leurs pattes à chaque saut.

Le dessin de Matteo Scalera est encore plus impressionnant qu'à l'accoutumée.
Les créatures qu'il nous permet d'admirer sont toutes incroyables. Quel en est le créateur Rick ou Matteo, peu importe. Le résultat est toujours parfait. Avec un visuel si familier et si exotique, qui fait que la sympathie ou le rejet que ces bêtes procurent sert le récit comme jamais.
Les pleines pages sont somptueuses. Elles sont des instants de respiration au milieu de cette foultitude de détails qui se retrouvent dans ce 4ème tome de Black Science.
Entre révélations, explications, nostalgie, rage, amour, expériences... Vous ne saurez où donner de la tête .

Black Science est une extraordinaire série de SF. Nous ne pouvons imaginer que vous fassiez l'erreur de passer à côté.

Xavier