Jerrica et ses sœurs forment un groupe de musique talentueux. Au point qu’elles pourraient se présenter au fameux concours « Misfits Vs. » qui vise à challenger le célèbre groupe pop rock Miftits. Seulement Jerrica perd tous ses moyens lorsqu’elle a un public et ne peut plus chanter. Tout semble perdu lorsqu’elle découvre l’héritage que lui a laissé son père en guise de cadeau d’anniversaire. Jerrica possède désormais de précieuses boucles d’oreilles holographiques et l’aide d’un hologramme/ordinateur de bord nommé Synergie. Grâce à ces aides fantastiques, le groupe se mue en Jem et les hologrammes à chaque fois que nécessaire. Le succès est certain mais les jeunes filles parviendront-elles à conserver leur secret ?

A l’origine, il y a 30 ans, Jem et les hologrammes était un dessin animé populaire diffusé en France par l’incontournable Dorothée. Les couleurs acidulées renvoyaient à un graphisme et des références très pop rock eighties avec les tenues et coiffures exubérantes qui allaient avec. Retranscrire cela aujourd’hui dans un autre support, à savoir un comics, tenait de la gageure.
Et l’on peut dire que ce « reboot » est une belle réussite. Modernisé juste ce qu’il faut pour laisser apparaître les problématiques adolescentes d’aujourd’hui. Les filles se battent à coups de publications sur les réseaux sociaux, ne quittent pas leurs smart phones… Les tenues restent tout aussi clinquantes mais ne tombent pas dans l’hyper kitch.

Ce premier tome de Jem et les hologrammes constitue un pari réussi qui plaira aux fans de la première heure mais ne paraîtra pas ridicule aux nouveaux lecteurs. Il a su doser à la perfection tous les ingrédients pour nous offrir une lecture vraiment plaisante avec un graphisme très sympa.

Tiphaine