Depuis des générations, les Latimer sont des chasseurs de démons exemplaires. Ils connaissent toutes les créatures issues des différents folklores et savent gérer chaque entité paranormale.
Hélas, une des missions de routine menée par Evelyn et Raleigh Latimer tourne mal. Les deux sont tués, provoquant l’irruption d’une vague de monstres sans précédant dans les rues de la ville.
Les deux orphelins qu’ils laissent derrière eux sont la cible particulière des démons. Sauront-ils échapper à un funeste destin et rétablir l’équilibre dans leur communauté ?

Ce premier volume de Goners tente de nous expliquer l’historique et les codes de la famille Latimer, tout en narrant une aventure très rythmée des derniers héritiers en date de la famille. Résultat : on se noie un peu dans les flashes back qui n’en finissent plus. Comme en plus on suit plusieurs personnages à la fois lors des folles courses poursuites et de combats nocturnes, on s’y perd. Il y a bien un jeu de phylactères avec des couleurs différentes mais là encore la dose d’information à traiter est un peu trop dense pour le lecteur.

A trop vouloir en montrer, à surenchérir dans le spectaculaire et l’extraordinaire, on a dû mal à se positionner en tant que lecteur. L’empathie se met difficilement en place avec les personnages.
Notons néanmoins la toute bonne présence d’un dossier final avec une dizaine de fiches explicatives sur diverses créatures rencontrées dans l’album et un peu moins connues que d’autres. Cela permettra aux plus novices de se mettre à jour.

Des héros enfants qui luttent avec des créatures démoniaques spectaculaires au menu de ce premier volume de Goners. Un peu too much…

Tiphaine