Alors qu’elle s’ennuie à mourir en tant que guide pour chasseurs-tueurs de monstres, Lady Mechanika rentre précipitamment à Londres. Elle y reçoit la visite surprise de la jeune Winifred, une orpheline dont elle n’a pu sauver les parents. Cette dernière annonce à notre guerrière mécanique que son grand-père, parti en expédition africaine, ne donne plus signe de vie. Elle-même se sent menacée. Rapidement, les dires de l’enfant sont confirmés par l’assassinat de sa gouvernante et son enlèvement. Lady Mechanika se décide à agir prestement, d’autant que l’objet des recherches du grand-père de Winifred est la tablette des destinées, un artefact dangereux qui pourrait générer de redoutables armes.

Cette nouvelle aventure de la femme mécanique la plus sexy de toute l’ère victorienne démarre sur des chapeaux de roues et continue à tambours battants. Nous n’avons plus besoin de découvrir les personnages alors il est temps pour nous de plonger dans d’incroyables aventures steampunks avec une pointe de recherche archéologique bien sympathique. Le récit est diablement rythmé avec des cases découpées au millimètre pour nous en mettre plein la vue entre doubles pages et personnages qui sortent de leurs cases pour coloniser leurs voisines.

Les tenues sont ensorcelantes. Les objets nous font rêver : toutes choses mécaniques hyper détaillées nous rappellent des jouets rares et anciens qui nous attirent comme des aimants. Lady Mechanika est transcendée par des vêtements et accessoires délirants (qui n’entravent jamais trop sa très forte poitrine…). Elle est une héroïne moderne au milieu d’un monde mécanique victorien.

Ce troisième tome est une explosion de sensations visuelles, jusque dans les frises de bas de cas. Un pur délice steampunk que nous dégustons encore et encore avec un récit détonnant et dynamique. On adore !

Tiphaine