Vous aviez peut-être suivi la série Rockabilly Zombie Superstar (2009). Avec Rockabilly Zombie Apocalypse, nous retournons sur les terres américaines, désormais infestées de zombies qui cohabitent (avec difficulté) avec les vivants.

Voici donc le sosie d’Elvis, en version zombie, Billy Rockerson qui va avoir fort à faire.
Alors que des hommes font irruption dans le bar où il se produit (un repaire de zombies qui aiment le rock), Billy va être séparé de sa compagne, la belle Darlin. Et tandis que Billy sera entre les mains de Bubba le Gras, Darlin va tomber dans les pattes d’Hades.
Billy va tout tenter pour retrouver celle qu’il aime. Mais dans un monde où les zombies ne valent pas grand-chose, il est très délicat d’estimer les chances de réussites de son entreprise.
Surtout qu’à chacun de ses pas s’ajoute un nouvel ennemi. Le dernier en date : le Ranger.

Prenez un monde de zombies qui ne sont pas décérébrés, ajoutez une dose de pop-culture des années 80-90, mélangez avec du Rock et après quelques années de macération, cela vous donne Rockabilly Zombie Apocalypse.
Vous retrouverez des références à Retour vers le futur, Chuck Norris, Lemmy Kilmister, Elvis Presley, Johnny Hallyday, Walking Dead etc.
C’est sale comme un monde post-apocalyptique. C’est violent par le côté dénonciateur des épurations ethniques. C’est jouissif quand les pires salopards finissent avec la cervelle qui gicle sur les murs.
L’histoire est aussi agressive que le monde : mode survie à son niveau maximal. Les enfants de choeurs sont depuis longtemps six pieds sous terre. Ici, rien n’est mignon, ni gentil. Même la devise « marche ou crève » ne suffit pas. Il faut savoir écraser la gueule de son prochain pour s’élever. Encore faut-il que ce soit au bon moment pour ne pas glisser et finir dans la fange.

Certains pourraient reprocher un scénario qui a des relents de déjà-vu. Certes.
Mais peu importe, c’est la compilation des très nombreuses références qui donnent une nouvelle saveur au monde de Rockabilly Zombie Apocalypse. Vous n’en aviez jamais eu autant en même temps. Comme si vous dégustiez dans un même plat, l’ensemble de votre menu de l’apéritif au digestif.
Ames sensibles s’abstenir. Baroudeur sans foi ni loi soyez les bienvenus.

Xavier