De retour d’une chasse peu fructueuse, Solo découvre son foyer pillé et sa famille (Lyra et leurs 3 enfants) enlevée. Son instinct guerrier le pousse à réagir immédiatement, évitant ainsi qu’il se fasse tuer par les singes nettoyeurs…
Notre rat parvient à obtenir une direction dans laquelle rechercher sa famille, à savoir vers le Sud. En chemin, il croise divers ennemis, du chasseur solitaire au paria affamé. Plus le temps passe et plus les chances de retrouver les siens vivants s’amenuisent…

Ce dernier volet de la trilogie Solo est le plus dur des trois.
Les personnages évoluaient déjà dans un monde post apocalyptique très dur. Mais la trame narrative prend des allures de dystopie sévère pour l’ensemble de ses protagonistes et surtout les rats qui servent de nourriture à des humains faméliques et aux aboies. A tel point qu’ils créent des fermes où ils séquestrent les rongeurs pour les engraisser et les consommer.

L’animation est toujours aussi remarquable. Cela se note dans les corps à corps omniprésents dans cette partie. C’est l’occasion d’observer la musculature de Solo et de ses assaillants de différentes espèces sur toutes leurs coutures. Le dessin est aussi très intéressant au moment où Solo se trouve un compagnon d’infortune, dont nous ne détailleront pas les caractéristiques, mais qui offre de nouvelles et bien bonnes propositions graphiques.

Une fin d’aventure âpre et sans concession qui offre toujours un visuel de toute beauté.

Tiphaine