La famille Mc Kay est calme. En tout cas Grant, qui vient l'ait de rien déranger son voisin Chuck. Ils sont tous les deux isolés de la civilisation. Chuck aime bricoler. Grant n’a, à priori, pas grand chose à faire.
Alors que Chuck invite Grant à se confier, cela le plonge dans les évènements qui l'ont emmenés jusqu'ici, semble-t-il.
Cette revue de souvenirs est une véritable apocalypse. Nous savons que la famille Mc Kay ne connaît pas de jours heureux depuis longtemps. Une fois encore les pires cauchemars vont s'abattre sur eux et sur ceux qui les entourent. Encore une fois les Zirites sont de la partie, mais ce ne sont pas les pires ! Et pour couronner le tout, les difficultés internes de la famille ne sont pas là pour arranger les choses.
Il paraît que l'on a les cicatrices que l'on mérite, les Mc Kay à ce train là ont élevé le point de suture au niveau de modification corporelle majeure. Leurs blessures sont aussi bien physiques que morales.
Mais ils tiennent le choc. Reste à voir où ils sont vraiment arrivés. Je ne dévoile rien ici bien sûr. La dernière image est un cliffhanger de premier ordre. Faites vos jeux, sur quelle hypothèse misez-vous ?

J'ai l'impression que ce 7ème volume est le plus dense de la série. La tension est à son comble dès que Grant Mc Kay commence à penser aux derniers événements de son incroyable vie. Toujours sur le fil du rasoir, la vie de tous ne tient qu'à un fil, d'ailleurs certains vont la perdre.
Le scénario est on ne peut plus dynamique. L'action se déroule en plusieurs endroits en même temps, pour accélérer encore le rythme et pour mettre un peu plus de pression.
Toute action a des conséquences dramatiques. Une sorte de paroxysme perpétuel.
Le dessin est aussi un vrai feu d’artifice. Le travail de Matteo Scalera est incroyable. Tout y passe : personnages, créatures, architectures, gros plans, paysages en plans larges etc. C'est une véritable démonstration de tout le talent de l'artiste qui vous attend dans ce 7ème volume de Black Science. Comment est ce qu'il a pu obtenir un tel résultat en respectant les délais qui sont imposés par les maisons d'édition US ? Il y a tant de détails à faire tenir dans chaque case. Aucune d'entre elles n'a été bâclée. Un artiste au sommet de son art, c'est aussi simple que cela.

Ce 7ème volume de Black Science peut se résumer en un seul mot : parfait.


Xavier