La confession des angesAnnée de sortie : 2011

Auteur : NOIR Christel
Editeur : éditions Prisma



Roman broché/288 pages

Date de parution : 3 novembre 2011

ISBN : 9782810402014

Olivia va mal. Jeune hôtesse de l’air dont les allers-retours aériens ponctuent les journées, elle voit sa vie amoureuse sombrer le jour où son concubin la trompe. Voulant à la fois fuir son quotidien et renouer avec ses racines, elle multiplie les week-ends dans l’étrange maison de repos accueillant sa grand-mère. Hanna y accueille sa petite fille avec joie, entourée de ses amies Eve, Paola et Myriam, de leur infirmière atypique Gabrielle et du gardien Joseph. Tout dérape quand Olivia commence à avoir ses rêves et quand elle rencontre de nouveau (après des années oubliées) le spectre de son père à ses côtés. Complètement déroutée par le comportement des vieilles pensionnaires, par ses visions, par la peur de perdre sa grand-mère et par le chaos de sa vie sentimentale, la jeune femme se confie à sa pétillante amie Laure. Celle-ci mène une enquête qui l’entraîne sur le chemin des Anges…

Premier roman de Christel Noir, La Confession des Anges, est un voyage initiatique et philosophique appuyé par un fond fantastique. Le texte fait cependant penser à de la littérature « blanche » classique malgré la présence de ces anges et de leurs pouvoirs. Le propos étant en fait plus centré sur la communication et l’empathie entre personnages.
Utilisant un découpage assez intéressant (13 jours, 13 nuits et une alternance d’utilisation d’Olivia narratrice et d’un narrateur qui s’exprime à la troisième personne), l’auteur donne pas mal de rythme à son récit.
Cela permet d’éviter l’apitoiement sur les personnages et de tirer en longueur sur leurs différents problèmes. On évite aussi de sombrer dans le mélodrame, ce qui est appréciable.

Si le thème est assez classique le traitement prend donc des chemins de traverse bienvenus. Pour un premier roman, La Confession des Anges fait mouche même si, à mon sens, il n’est pas destiné en premier lieu à un lectorat de genre. Il plaira surtout aux curieux, à ceux qui cherchent de l’originalité. Il se situe dans la mouvance d’un « Et si c’était vrai… » de Marc Levy. Le fantastique n’est pas le principal argument mais sert bien de faire valoir au propos.


Tiphaine