Wynter et ses compagnons, le prince Razi et les merrons, retrouvent le Prince rebelle Albéron au cœur de la forêt.
Chacun devra exprimer ses revendications. En outre, les tests des uns et des autres iront bon train pour prévenir tout complot.
Les alliés en sont-ils vraiment ?
Les choix d’Albéron, fort surprenants, se justifient-ils ?
Les différents partis parviendront-ils à un accord qui les satisfera tous ?

Voici la conclusion de la brillante Trilogie des Moorehawke et l’on peut dire que ce troisième tome comporte une foule d’éléments.
Nous y découvrons toutes les explications que nous attendions après la lecture des deux précédents opus. Mais pas seulement.
En effet, ce chapitre est aussi celui de la fin de conflit (quelle quelle soit) et nous passons par toutes les phases de la stratégie et par toutes les négociations possibles. Le texte est donc bien dense.

Si l’on perd le côté vie de la forêt et rapprochement avec la Nature, on gagne la description d’un siège, et l’art subtil de la guerre.
Les combats (psychologiques autant que physiques) annoncés contre les loups garous forment également une bonne part de ce volume. Ils sont très bien amenés et l’on monte en tension à l’instar des personnages tout au long de l’aventure.

La Trilogie des Moorehawke est vraiment une excellente saga de fantasy. Son propos engagé, tourné vers la communion de l’homme et de son environnement et dénonçant l’esclavage et l’humiliation sous toutes ses formes, en fait bien plus qu’un simple roman de genre.
L’écriture de Celine Kiernan, agréable à lire, n’est pas dénaturée par la traduction. On se plonge donc avec un réel plaisir dans cette aventure avec ses personnages originaux et une belle histoire d’amour hors des sentiers battus. Les relations d’amitié sont aussi particulièrement bien traitées.