Roman broché, 320pages
Traduit de l’américain par Sylvie DENIS
Illustration de couverture : Hélicoptère : ©Mary Evans Picture Library/The Image Works
Personnage ©Donna Ricci
Fond : ©Shutterstock
Date de parution : 18 avril 2012
ISBN : 9782360510498
Jetée dehors par son loup-garou de mari, Alexia doit faire face à tous les ragots londoniens, au mépris de sa famille, au rejet de la Reine Victoria qui la destitue de son poste au sein du cabinet fantôme, et à de multiples tentatives d’assassinats. Tout ça pourquoi ? Tout ‘simplement’ parce qu’elle porte en elle un ‘désagrément embryonnaire’ ce qui est tout bonnement impossible si elle n’a pas trompé Lord Woosley, les lycans s’avérant incapables de procréer puisque morts vivants.
Personne ne semble croire Alexia qui affirme demeurer fidèle à son mari. Mais surtout personne ne paraît ni vouloir ni pouvoir l’héberger. Même son grand ami le vampire isolé Lord Akeldama lui fait faut bond en disparaissant. L’intrépide lady n’a donc d’autre choix que de quitter le pays pour essayer de mieux comprendre le mécanisme de sa grossesse (une relative énigme en ce qui concerne les paranaturelles comme elle) et surtout pour échapper aux hordes de vampires et de drones qui veulent sa mort.
Pendant ce temps, son bourru de mari se saoule de manière incongrue avec ce qui lui tombe sous la main. Il pose bien des problèmes à sa meute et surtout à son bêta, l’efficace et clairvoyant Professeur Lyall.
Toujours aussi délirant, ce troisième opus du Protectorat de l’Ombrelle poursuit l’aventure conservant ses personnages hauts en couleur, leur sens de l’humour décalé, leurs particularités fantastiques et les inventions les plus burlesco-steampunk possibles.
On prend toujours autant de plaisir les pérégrinations de cette héroïne fantasque perpétuellement (ou presque) armée de son ombrelle.
La nouveauté dans Sans Honte, c’est le développement assez important des personnages secondaires. Ceux prennent de l’envergure et justifient encore plus leurs lignes de conduite et leur introduction dans les tomes précédents.
Le protectorat de l’ombrelle constitue définitivement un très agréable moment de lecture entre humour, créatures fantastiques, steampunk, et histoire fleur bleue à la Jane Austen. Il ne s’agit certes pas de grande littérature mais d’un moment vraiment récréatif, aux références et à l’écriture agréables. Il serait vraiment dommage de ne pas tenter l’expérience car cette série se montre tout autant « rafraîchissante » que dépaysante.
Tiphaine |