Apres la phénoménale saga ‘Rupture dans le réel’, 6000 pages d’un space opéra techno mystique et la Saga du Commonwealth commencée avec l’étoile de Pandore, Peter F. Hamilton nous reviens avec ‘la trilogie du Vide’.

Cette trilogie qui commence avec ‘Vide qui songe’ se passe environ 1000 ans après les événements de ‘l’Etoile de Pandore’.

Peter F. Hamilton qui est le spécialiste du space opéra va de nouveau nous décliner le genre de façon spectaculaire avec un univers riche, complexe qui se nourrit de ses œuvres antérieures.

Le monde :

Les humains ont colonisé des milliers de planètes. Pour les déplacements la technologie permet la fabrication de vaisseaux très rapides ou la création de ‘trou de ver’ qui relient deux points de l’univers.

L’homme est devenu quasiment immortel, les plus riches subissent régulièrement des traitements de rajeunissement et leur mémoire est stockée sur des puces, en cas de mort brutale il est possible de ressusciter. Les plus vieux préférant une vie numérique formant alors des espèces d’intelligences artificielles.

Il existe des races extraterrestres plus ou moins amicales et avancées technologiquement, des races anciennes qui ont laissé des artefacts technologiques un peu partout dans l’univers.

Les humains se sont plus ou moins séparés en 3 branches avec les mondes centraux ou vivent les hauts-humains disposant d’une technologie supérieure et gérant la politique globale de l’humanité, les mondes de la première couronne et enfin les mondes extérieurs en développements.

L’histoire :

Dans ‘Vide qui Songe’ on découvre au centre de l’univers un endroit appelé le Vide qui semble contenir étoiles et planètes mais qui est totalement imperméable à tout échange, on ne peut ni y rentrer, ni voir à travers la barrière du Vide. Ce que l’on sait de cette anomalie c’est que des races anciennes l’observent depuis des millions d’années et qu’elle progresse par à coup en désintégrant les systèmes proches.

Chose intéressante, un homme nommé Inigo arrive un jour à percevoir en rêve les pensées d’un être du Vide, il fonde alors un ordre religieux et partage ses rêves de vie nouvelle. Un espoir naît chez ses fidèles qui décident de monter un gigantesque pèlerinage pour tenter de traverser le Vide.

A partir de là les ennuis commencent entre les pro et les anti pèlerinage. Toutes les forces politiques humaines et extraterrestres vont mener une guerre secrète autour de ce projet. Nous suivrons plusieurs personnages liés à cette quête. Des agents secrets bourrés de biotonique aux ordres des différentes factions de la haute humanité, un savant historien, une jeune femme au destin particulier et bien sur la vie d’un être du Vide qui pourra dérouter le lecteur…

En conclusion, un très bon Hamilton, nul besoin d’avoir lu ses autres livres pour apprécier ‘Vide qui songe’. Comme à son habitude Peter F. Hamilton excelle dans l’art de décrire son univers. Ses délires technologiques sont cohérents. Vous y retrouverez également de l’action et des intrigues politiques. Son seul défaut vient du temps passé parfois sur des personnages qui peuvent ne pas nous intéresser. C’est assez frustrant de passer d’un chapitre sur le super complot politique cosmique au personnage lambda qui ne révèlera son importance que 1000 pages plus tard. Mais ne vous arrêtez pas à ce petit détail.

‘Vide qui songe’ est une lecture qui s’impose. Osez découvrir ce qui se trouve de l’autre côté du vide.

Vivement la suite la traduction de la suite ‘The Temporal Void’.