Poche broché/600 pages
Illustration de couverture : Magali Villeneuve
Date de parution : 20 mars 2015
ISBN : 9782811214098
Eileen de Greer, impétueuse héritière d’un comte anglais en exil, subit les aléas politiques des guerres de religion françaises sous le règne d’Henri IV. Luttant farouchement contre les désirs de ses parents de la voir mariée, elle éconduit un à un ses quelques prétendant. Jusqu’à ce qu’elle croise le chemin du mystérieux et ensorcelant Comte de Janlys. Ce dernier ne lui fait pas la cour mais l’envoûte bien aisément. Et a priori l’attirement est plutôt réciproque…
Mais Artus de Janlys possède une aura et un charme vraiment surprenants, pas franchement naturels si l’on y réfléchit bien. Et sa rencontre avec Eileen coïncide avec une série de meurtres sauvages dépouillant les victimes de leurs entrailles…
Pas évident de ne pas trop en dévoiler en pitchant La floraison car l’action n’y vient pas de prime abord. Nous sommes en effet laissés dans les filets d’une romance peu passionnante pour les non adeptes du genre pendant les deux cents premières pages environ. Mais rassurez-vous néanmoins, il s’agit bel et bien d’une histoire fantastique avec aussi son lot d’action et de complot. Cette plongée tardive dans l’extraordinaire pourra donc rebuter certains lecteurs. Mais une fois passé le cap, on se retrouve avec une aventure qui avance vraiment bien avec des personnages au caractère bien trempé et des intrigues dignes de bons romans de cape et épée (même si il ne s’agit pas tout à fait de cela).
Ce que l’on apprécie vraiment, c’est de découvrir les éléments fantastiques au fur et à mesure, au même rythme que l’héroïne (et souvent avec la même impatience). Et surtout ces informations s’entremêlent aux résolutions de complots, aux vengeances à assouvir… Il n’y a pas une mission unique pour les personnages mais une bonne poignée. Cela permet de varier les champs d’investigations et les actions mises en place.
Le style de Céline Landressie se révèle plaisant et dynamique, soutenant bien le rythme de l’histoire.
La Floraison aurait certes mérité une entrée en matière un peu plus rapide mais l’ensemble constitue un moment de lecture tout à fait sympathique et nous donne envie de découvrir la suite de la saga car les personnages ont su piquer notre intérêt et les intrigues s’avèrent fort bien tournées.
J’ajoute que je trouve le titre générique de la série (Rose-Morte) ainsi que celui de ce premier volume vraiment appropriés.
Tiphaine |