1927, alors que toutes les précautions d’usage semblaient avoir été prises, le dangereux mage noir Gellert Grindelwald est parvenu à s’échapper de prison. Avec le luxe d’y récupérer sa précieuse baguette. Le Ministère de la magie est en ébullition, sachant que l’obscurial présumé détruit dans Les animaux fantastiques reste toujours actif dans le corps de l’adolescent Croyance qui se cache quelque part à Paris sentant la menace qui pèse sur lui et en quête d’identité. Grindelwald veut à tout prix mettre la main sur cette obscurus de valeur afin d’étendre encore son immense pouvoir. Son alter ego pacifiste, Albus Dumbeldore, professeur de défense contre les forces du mal à Poudlard, décide de jouer une carte inattendue. Il convainc son ancien élève, et paria du ministère depuis qu’on l’accuse d’avoir partiellement détruit New York, Norbert Dragonneau, de se rendre à Paris pour retrouver Croyance.

La majorité de ce second volet des animaux fantastiques se déroule donc dans un Paris moderniste aux portes de l’art déco. Cette ambiance se trouvant magistralement bien retranscrite sur la très belle couverture de cet ouvrage sur laquelle on décèle de nombreux détails appartenant à l’histoire de Les crimes de Grindelwald. Entêtes, pieds de pages, encadrements et miniatures en noir et blanc parsèment également le texte de J.K. Rowling l’aérant agréablement et le rendant visuellement très attractif. C’est un réel plaisir de parcourir cet ouvrage qui rend bien hommage au film. Sa belle édition, très cohérente avec d’autres publications Gallimard Jeunesse, lui permettra de prendre place non seulement aux côtés du texte du premier film mais aussi de celui de la pièce de théâtre « Harry Potter et l’enfant maudit » également issu du monde du sorcier à la cicatrice en forme d’éclair.

Tiphaine