Sabina Kane est une jeune femme dynamique et plutôt caractérielle, mais aussi jolie et diablement efficace dans son travail. Le souci c’est que son travail consiste à assassiner des gens pour sa famille, la puissante caste vampire des Dominae, à la tête de laquelle se trouve la propre grand-mère de Sabina. Lorsque cette dernière ordonne à Sabina d’éliminer ce qui se rapproche le plus pour elle d’un ami, la belle rousse n’hésite pas une seconde mais voit pour la première fois ses convictions ébranlées. Sa qualité de métisse, mi mage mi vampire, fait d’elle une sorte de paria au sein de Dominae et elle n’a pas vraiment d’autre choix que d’obéir aux injonctions. Mais son dernier meurtre lui paraît injustifié et les questions commencent à affluer alors même qu’une chouette albinos se met à la surveiller, qu’un mage hyper sexy la suit, qu’un démon accro au téléachat est invoqué pour l’éliminer et que les Dominae lui demandent de faire semblant de les renier afin de liquider leur ennemi du moment, Clovis, sorte de gourou mi-vampire mi-démon.





Le moins que l’on puisse dire est que l’héroïne ne se repose pas sur ses lauriers tout au long de ces presque 300 pages. Assassin aguerri, elle doit néanmoins tout apprendre de la vie, notamment des êtres fantastiques et de leurs pouvoirs car elle est restée cloîtrée toute sa jeunesse dans un Temple et a étudié une partie seulement des préceptes vampiriques.


Son côté mage refaisant surface contre toute attente, elle doit bien faire face aux implications magiques entraînées par cette condition. Les combats font rage de nombreuses fois dans ce tome, ne laissant que peu de répit aux protagonistes. A peu près toutes les techniques sont utilisées, voire détournées et cela donne un sacré rythme à l’aventure.


L’héroïne ne manque pas de charisme et son côté métissé permet de découvrir des pouvoirs intéressants. Les autres personnages ne s’en laissent pas compter avec en particulier deux protagonistes aux traits volontairement caricaturaux, le démon Giguhl et la nymphe Pervenche, qui permettent de teinter l’ensemble du récit de moments proche du burlesque.





Un premier tome rythmé et plein d’humour qui s’intègre totalement dans la mouvance bit-lit du moment.