Mélusine ne supporte plus son célibat. Elle s’en expose à Cancrelune en lui listant toutes ses qualités (et en omettant son caractère quelque peu particulier) en expliquant que la seule explication pour ne pas être en couple réside dans l’endroit paumé où elle habite.
Pour remédier à ce désagrément, notre jeune sorcière décide de se lancer un envoûtement sur elle-même. Comme de bien entendu, les choses ne se passent pas comme il faut. Ce n’est donc pas d’un prétendant qu’hérite Mélusine mais bel et bien de la terre entière et de toute sa cohorte de monstres. Homme ou femme, tous sont amoureux d’elle et le clament haut et fort.
Elle rencontre alors une aide providentielle à défaut d’efficace auprès d’un génie acariâtre enfermé dans une bouteille.

Les deux tiers de ce tome 20 sont donc occupés par une histoire complète qui court sur plusieurs page. On retrouve ensuite les planches habituelles de la série avec le format d’une histoire par page dans lesquelles, par exemple, Cancrelune persiste à apprendre des techniques de vol un rien désastreuses.

Ce volume 20 est égal à lui-même et l’histoire complète est assez émaillée de touches d’humour pour ne pas ralentir la lecture du lecteur habitué au format ‘page unique’. Les fans de la sorcière à la robe verte ne seront pas déçus.