Hors Collection Glénat
Album cartonné/64 pages couleurs
Date de parution : 11/10/2017
ISBN : 9782344018668
Le compte à rebours est lancé pour la plus spookieste des fêtes de l’année. Notre princesse enténébrée célèbrera en effet son anniversaire (comme chaque année évidemment) le 31 octobre. Et cette fois, il semblerait que les parents de Spooky aient fait les choses en TRES grand depuis leur Royaume des Contes de Fées.
D’ailleurs, sept nabots pas sympathiques du tout ont carrément annoncé à la princesse qu’elle n’avait plus accès à son pays d’origine suite à un mauvais sort efficacement jeté. Elle trouve que le roi et la reine ont vraiment fait preuve d’une grande originalité et que la fête promet d’être horriblement réussie. Or, le sort semble plus tenace que prévu et Spooky devra prendre garde à ne pas arriver en retard à son anniversaire. Ce n’est pas cela qui va l’inquiéter car elle bénéficie de l’aide de son sac à Malice, cadeau anticipé de ses marraines. Et heureusement car il va lui falloir retrouver ses parents et redresser un pays des Contes un peu trop de travers… Et bien sûr débusquer le coupable de tout ce bazar bizarre.
Ce troisième opus de Spooky et les contes de travers semble plus dense en récit et un peu moins en apartés monstrueux. Mais les petits dessins qui parsèment l’ensemble du journal sont bien présents et adorablement horrifiants.
Spooky vit avec son temps. Elle possède un Big Bang smartphone et a un petit ami vampire craquant (celui que nous avons rencontré dans le tome précédant). C’est une héroïne moderne, fan de jus de navet et qui ne manquera pour rien au monde l’heure du thé. Elle n’hésite pas à contrarier un Petit Poucet au physique très Kubrickien, un poil psychorigide quand il s’agit de ses fameux cailloux… Bref on l’adore cette ado décalée, horriblement mignonne, avec ses raisonnements tout à fait tordus.
La série ne perd rien de son originalité ni de sa qualité (narrative et graphique). Et ses deux charmants auteurs nous attendrissent jusque dans les dédicaces qu’ils se font l’un à l’autre. Terriblement indispensable !
Tiphaine
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