Monsieur Xing Yùn pourrait vivre une vie tout à fait simple et normale si il n’était pas poursuivi par une impitoyable malchance. Après avoir tout essayer selon lui, il se rend dans un temple où la guigne continue de s’accrocher inexorablement à lui. Un des maîtres des lieux lui apprend alors qu’il existe un moyen d’inverser la chance. Cela consiste à récupérer une partie du pelage d’un monotrème très rare vivant dans la jungle de Palombie. Armé de toute sa détermination et d’inefficaces porte-bonheur, Monsieur Xing Yùn file (tout est relatif) donc en Amérique du Sud afin de trouver le salutaire marsupilami.

Même si ce tome 31 fonctionne comme un one-shot autoconclusif, il se positionne clairement comme la suite du tome 30 Palombie Secrète. Il y fait de nombreuses fois références et poursuit quelques éléments développés précédemment. On retrouve donc les deux tribus ennemies qui se battent pour la possession d’un village et le descriptif des différents types de marsupilamis qui se rendent au grand rassemblement secret. L’humour habituel des albums précédents se retrouve dans celui-ci avec une multiplication des cases autour de la malchance du héros. Ces cases font penser aux classiques de l’âge d’or des BD franco belges avec du comique de répétition autant que du comique de situation, renforcée par l’improbabilité des événements.

Pour moi, ce tome 31 fonctionne bien mieux que le 30 et nous donne quelques passages bien drôles et pas lourds comme on les aime. Avec en prime des marsupilamis à gogo bien sûr !

Tiphaine