Verte, la jeune sorcière, a réussi à retrouver son père malgré le sort d’invisibilité jeté par sa mère. Elle possède maintenant une famille digne de ce nom avec, grand luxe, un grand-père paternel et une grand-mère maternelle.
Et voilà qu’emménage une jeune collégienne de son âge dans l’immeuble de papi Ray. Tout de suite, dans la cour de leur établissement scolaire, les deux demoiselles se sentent irrémédiablement attirées l’une par l’autre. Et une grande amitié naît entre Pome et Verte. Surtout quand, malgré tous leurs efforts pour paraître normales, elles découvrent qu’elles partagent le même secret. Celui de vivre au sein d’une famille de sorcières…

Pome, suite du très sympathique roman jeunesse Verte de Marie Desplechin, est une très belle ode à l’amitié.
Le livre se présente sous la forme de chapitres donnant à chaque fois le point de vue d’un personnage différent (tout comme dans Verte mais avec plus d’intervenants). L’histoire progresse donc en enchaînant les avis avec une perception variant légèrement sur chaque situation. Changer de point de vue permet d’instaurer une certaine forme d’humour car chacun ne prend pas les mêmes choses de la même façon.

Ces (pré)adolescentes qui se construisent en expérimentant la magie sonnent très justes. Le mélange réel/fantastique fonctionne à merveille. Les jeunes héroïnes sont pleines de fraîcheur, pétillantes et espiègles à souhaits.
C’est un vrai plaisir de retrouver l’univers de Verte dans une suite qui sait renouveler l’aventure.

Tiphaine