La Magie de Paris, 2 – Le Calme et la tempête (Roman)Année de sortie : 2018

Auteur : GAY Olivier
Editeur : Castelmore



Broché/320 pages
Age conseillé par l’éditeur : dès 12 ans
Illustration : Anne-Claire Payet
Date de parution : 14/02/2018
ISBN 9782362313172

Attention spoiler : cette chronique dévoile des informations importantes présentes dans le tome 1 !

Depuis que le jeune mage Thomas s’est lié à elle, Chloé ressent ses émotions. Mais c’est lui qui récolte les méfaits des souffrances physiques de sa « mousquetaire ». Afin de remédier à ces soucis, les deux ados n’ont qu’une idée en tête : trouver le rituel qui fera ressusciter Chloé et rendra ses pleins pouvoir à Thomas. Hélas, Michael n’est pas d’accord. En outre, il ne leur fait pas du tout confiance. Il dépêche donc un chaperon au lycée en la personne du séduisant chevalier David. Et heureusement, car une goule très différente des autres (comprenez bien plus puissante et très cultivée) prend en chasse Chloé et Thomas. Ils ne seront pas trop de trois, voire même quatre, pour la combattre…

Ce second tome de La magie de Paris se penche vers les genres polar à enquête et romance ado à tendance bit-lit. Il reste du fantastique et des combats à l’épée mais les genres sont encore plus mélangés. Si le style reste identique et que Olivier Gay a une fâcheuse tendance à la « private joke » et à la référence pour un lectorat qui n’est pas destiné à cette trilogie (un exemple parmi d’autre, l’extrait de « Les Lacs du Connemara » de M. Sardou), je trouve les dialogues un peu plus justes que dans le précédent ouvrage. Il y a toujours des allusions à la fois aux tendances geeks actuelles et aux romans de cape et épée (notamment Le Bossu) qui risquent de ne pas vraiment « faire mouche » mais au moins c’est un peu plus adapté aux lecteurs. Les questionnements adolescents plairont certainement aux plus jeunes d’entre eux (pas ceux qui ont vraiment l’âge des personnages je pense, mais ça c’est tout à fait normal).
Du fait de la variété des genres, l’aventure est étayée et dynamique. Il y a peu de temps morts et de nombreux petits effets de surprises sont ménagés dans la narration.

Comme pour le premier tome, « le calme et la tempête » se termine sous forme de twist et relance encore une fois le récit pour un troisième tome dont on ne devine pas le final, ce qui est de bon augure.

Tiphaine