Dans la chaleur de son village, Maïa s’ennuie. Et puis surtout elle rêve de se rafraîchir dans la rivière. Alors elle demande la permission à ses parents. Hélas, ils répondent toujours par la négative à ses suppliques. Un monstre horrible du nom d’Elzébor hanterait les eaux tranquilles. Le père de Maïa l’a même rencontré lorsqu’il était enfant. Si ce n’est pas un gage de vérité…
Mais la petite fille ne peut se contenter des peurs de ses parents. Au bout de quelques jours torrides, elle se plonge avec délectation dans l’eau fraîche. Et ce qui doit arriver, arrive…

Je vous laisse découvrir l’autre partie de cet album où tout ne se déroule finalement pas vraiment comme prévu. Sinon ce serait ennuyeux !
Les auteurs traitent ici avec modernité des peurs enfantines mais aussi de la notion de danger, et de la façon de l’apprécier à sa juste dose. La petite héroïne de cette histoire se montre certes téméraire mais elle fait bien peu de cas des conseils parentaux. Peut-être que l’on peut néanmoins les blâmer de ne pas avoir expliqué à leur fille les risques qu’elle encourrait avec des mots justes et adaptés à sa réflexion. On peut donc lancer un débat philo avec les plus grands lecteurs de cet album.

Les couleurs chaudes, ocres orangées de l’album, les animaux sauvages croisés par Maïa et le look très dynamique et moderne de la petite fille nous font voyager dans un univers très contemporain malgré le côté « conte » du scénario.

Tiphaine