Dans le tome précédent, Mélusine a découvert que Mélissande, sa bien aimée cousine, est en réalité sa jumelle née fée. Malheureusement, les deux sœurs ne peuvent laisser éclater leur amour au grand jour car elles sont issues d’un mariage interdit entre un sorcier et une fée. Ce qui a entraîné une guerre entre les différents peuples magiques. Or, lors d’une charge qui promettait d’être particulièrement agressive, tout pouvoir disparaît soudainement, laissant les différents protagonistes plutôt démunis. Une sorcière sans son balai, une fée sans sa capacité à faire apparaître des gâteaux pour sa consommation personnelle, ne s’avèrent guère opérationnelles. Et c’est un autre peuple qui prend peu à peu le pouvoir, les fantômes, tandis que nos deux sœurs cherchent une solution.

Clarke reste seul aux commandes de la série mettant en scène la sorcière à la tenue verte. Dans ce tome, on retrouve des références à deux nombreuses aventures précédentes. Il est aussi la suite directe du tome 26. Nous sommes donc très loin des premiers opus de Mélusine avec leurs strips humoristiques. Dorénavant, il y a beaucoup moins d’humour et de vraies longues histoires déclinées sur 1 ou 2 tomes. Un tournant relativement important pour les fans. Mais il faut bien noter que les jeunes lecteurs de la première heure font dorénavant découvrir la série à leurs rejetons et qu’il est bon de se renouveler avec l’air du temps et des nouvelles générations.

Tiphaine