Bokurano signifie en japonais « le notre » ou « les notres ».

Ce manga de science fiction est pour le moins énigmatique. Ne vous y trompez pas, si le pitch de l’histoire fait penser à Evangelion (des adolescents vont affronter des robots qui menacent la terre) à la lecture du premier tome vous vous rendrez rapidement compte qu’aucun rapprochement n’est possible entre les deux histoires.

Bokurano commence tranquillement avec un groupe de garçons et de filles qui sont au bord de la mer, durant un échange scolaire. Se trouvant désoeuvrés sur la plage, ils décident d’aller explorer une grotte, au fond de laquelle ils découvriront une pièce remplie d’ordinateurs. Son occupant, Kokopelli, se dit créateur de jeux vidéo. Il a besoin, comme par hasard, de jeunes pour tester sa dernière création : un combat entre robots.

Tous les garçons et les filles vont accepter de lui donner un coup de main. Après tout, tester un jeu vidéo, quoi de plus intéressant pour des jeunes en manque d’activité.

La seule à ne pas signer son contrat en apposant la main sur un objet à la forme étrange est Kana Ushiro, car son grand frère Jun l’en empèche.

Ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que participer à un combat de robots n’est pas sans conséquence même s’ils sont à l’abri derrière les blindages pendant les combats et que certains rêvent de devenir des héros nationaux en sauvant la terre. Malheureusement, l’avenir se révèlera au contraire des plus sombres. Dès la fin de ce premier tome, des évènements surprenants se produisent… A vous de les découvrir.

Le dessin de Mohiro KITOH est très dépouillé, avec peu de décors. Il y relativement peu de mouvement, si ce n’est sur les scènes de combats entre robots. Les gros plans sur les différents enfants permettent une identification rapide de tout le monde, sans avoir de risque de confusion entre eux. Le scénario reste pour l’instant assez obscur, mais les explications viendront sur les conséquences du pilotage dans les prochains tomes.

La série qui compte actuellement 8 volumes au japon. Il existe également un OAV de 24 épisodes.