Jennifer et Fergus viennent d’arriver à Vicose. Dans cette grande ville, renommée pour ses connaissances encyclopédiques en matière de textiles, ils pensent trouver des renseignements sur l’étoffe qui leur vient de leurs parents. Et ainsi obtenir une piste pour les retrouver. Ou à tout le moins, découvrir qui ils étaient. Malheureusement l’analyse du tissu ne donne rien. Chose particulièrement surprenante. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, une designer capricieuse veut à tout prix s’approprier leur textile que ce soit de façon légale ou non. Après s’être bien énervée, Pacatelo Moulinet propose un défi à Fergus. L’enjeu est simple : le tissu.





Il s’en suivra un duel sans merci où tous mettront le meilleur d’eux-mêmes.


Evolution en douceur pour ce deuxième tome de Clothroad. Après avoir fait connaissance avec les personnages, nous découvrons une nouvelle ville. Et de nouvelles règles de combats pour les mannequins. Même si la destruction du bouton central reste l’objectif majeur, dans chaque ville il y a une petite variante. Une fois encore, au-delà du vêtement, c’est l’harmonie du couple designer-mannequin qui fait la différence.





Avec un style graphique particulièrement changeant, Okama se renouvelle presque à chaque page. Vous trouverez ainsi des dessins que l’on pourrait qualifier de classique et simple (p.22) et de temps en temps, vous avez droit à des surprises. Comme cette façon de dessiner en estompant certaines parties du personnage (p. 34 et 35) comme s’ils étaient surexposés sous un spot lumineux. Et vous avez également de très belles planches avec un dessin plus appuyé (p.48, 49).


Toutes ces variations donnent beaucoup de relief à l’histoire et augmentent les effets de la narration.





Clothroad est un manga singulier qui ne manquera pas de vous surprendre dans un premier temps, mais qui éveillera également votre curiosité.