Les élèves de Shibusen continuent leur périple dans le livre d’Eibon pour sauver Kid, retenu prisonnier. Il leur est d’autant plus difficile de progresser dans ces épreuves inspirées des sept pêchés capitaux qu’ils ont… changé de sexe. Ils doivent donc agir avec leur nouveau corps et surtout affronter le regard de leurs compagnons et ne pas se laisser distraire en découvrant la nouvelle allure de ces mêmes camarades.
Parallèlement, les professeurs se lancent à la recherche de Noah car l’heure est grave.

Ce volume 18 est un véritable régal ! On se demande clairement où le mangaka va chercher toutes ses idées délirantes mais cela fonctionne à merveille. L’humour est omniprésent dans cet opus mais l’intrigue progresse bien et les combats restent présents et impressionnants.

La justesse des dessins est ici une nouvelle fois mise en valeur, notamment avec le changement de genre des personnages. Il s’agit d’une véritable prouesse graphique où l’on reconnaît parfaitement chacun mais où les attributs masculins et féminins sont échangés. Chacun reste fluide et se comporte de la même manière que son alter ego mais il est très intéressant de voir comment A. Ohkubo gère les mouvements.
Les décors sont toujours impeccables, donnant beaucoup d’authenticité aux ambiances les plus farfelues.

Côté scénario, on avance petit à petit vers Kid qui, lui, sombre inexorablement vers la folie. On se demande bien comment les choses vont finir.
On adore l’introduction de ce volume avec les paris engagés sur les différents élèves de Shibusen qui portent comme handicap leur changement de sexe. Nous vous conseillons de bien tout lire pour vous plonger dès le début dans l’atmosphère burlesque de ce tome.

Encore un volume qui vaut son pesant de gags et d’aventure pour une série qui n’en finit pas de se renouveler. On ne peut devenir qu’accro !