Avec son binôme Tezuka, Iku a été accusée à tord de dissimulation de matériel littéraire. En réalité, il s’agit d’un complot sordide mais elle ne voit pas comment s’en tirer. C’est alors que le frère ainé de Tezuka la contacte pour l’inviter à s’enrôler dans son groupuscule. Lorsqu’elle comprend de quoi il retourne réellement, elle reste impuissante. C’est alors que Dojo intervient pour lui venir en aide et la libérer de ce comploteur redoutable. Le lendemain, elle reçoit une lettre de ce dernier qui ébranle toutes ses convictions et la met quasi à terre.

Dans ce huitième volume on oublie un peu trop les problèmes de censure même si le complot qui reste en fond en parle. On s’attache essentiellement aux sentiments de Iku. Notamment ceux qu’elle éprouve (ou non) pour son supérieur et aussi la conclusion de son histoire de prince (celui qui l’a indirectement incitée à s’enrôler dans le corps armé des bibliothécaires).

On aime la série et son principe qui en font un shôjo pas trop étouffé sous les sentiments. Mais ce volume 8 est vraiment à la limite car il ne développe presque plus les problèmes de censure autour des livres. On espère que le propos sera relancé dans le prochain volume. Autrement, la série risque de perdre son point fort et de tomber dans un simple manga sentimentaliste. Ce serait fort dommage. Mais nous n’en sommes pas là, donc profitons de ce volume huit.