L’enquête menée par Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amelia Earhart, n’avance pas vraiment sur des chapeaux de roues. Commanditée par les forces de police et le maire de City Hall, cette mission vise à démasquer Lord Black Fowl, un dangereux criminel qui utilise la pire des armes de destruction massive de ce monde steampunk : le papier.
Afin d’accélérer les choses, nos trois comparses se rendent au spectacle de Harry Houdini, célèbre prestidigitateur. Reste à savoir quel camp celui-ci choisira.
Hélas, l’ennemi a déjà prévu une attaque d’envergure, mais surtout un allié insoupçonné de tous.
La partie devient donc de plus en plus délicate. Et ce ne sont pas quelques tours de passe-passe, certes fort réussis, qui changeront la donne.

Toujours aussi détonante, cette aventure ne cesse de nous ravir !
A mesure que l’on progresse dans la narration, on découvre de nouveaux personnages détournés de leur fonction historique.
C’est un pur plaisir de voir ce manga steampunk jouer avec les grandes figures littéraires et people du XIXème siècle. Les traits modernes, post adolescents, qui leur sont donnés et leurs chamailleries ridicules par rapport à l’enjeu de leur mission ne peuvent que nous séduire.
L’intrigue s’opacifie peu à peu et les tensions deviennent plus palpables. Avec ce second volume on plonge vraiment dans le polar sans avoir idée de la conclusion de la trilogie. Ce qui émoustille bien les sens et nous tient plus que jamais en éveil.

Côté dessins, on peut dire que c’est vraiment magnifique. En tout cas j’adhère de façon inconditionnelle ! L’ambiance est super travaillée, avec une multitude de détails dans toutes les cases. Les scènes d’action sont hyper spectaculaires et les décors très alambiqués avec tous les codes steampunk bien apparents. Enfin les attitudes des personnages sont criantes de réalisme. Bravo donc.

Un second tome réussi pour une des meilleures séries de l’année 2012 en ce qui nous concerne. Franchement j’adore !