Alors que Masaru Kodaka, qui pilote le robot géant vient d’écraser son père lors d’un combat avec un nouvel envahisseur, celui-ci doit surmonter ce nouvel accident pour terminer le combat. Cette fois l’adversaire est plus résistant et plus malin. Mais Masaru réagira à temps pour vaincre son adversaire. Et alors que Dai’ichi Yamura s’insurge contre le jeu, qui n’est pas un et souhaite tout arrêter, la créature Truckifouette leur rappelle qu’ils ne peuvent s’arrêter maintenant, car ils ont signé. C’est à ce moment que Masaru s’écroule de son siège : mort. Ce qui était pressenti dans le premier tome vous saute alors aux yeux. Vous ne pourrez alors que repenser aux dernières paroles du pilote qu’ils avaient rencontré sur la place (pages 90-100 tome1). Cela va remettre en perspective tout ce que vous avez découvert dans le premier volume. Et expliquera les actions et le comportement des enfants dans les jours qui vont suivre.

Bokurano est un manga pour un public averti, car le cynisme, la tristesse, la mesquinerie, l’abnégation et violence, aussi bien physique que psychologique, qui y sont développés font froid dans le dos. Et dans le même temps, c’est ce ton très sérieux qui donne tout son intérêt à ce manga, qui traite de sujet grave, sans complaisance, sans faux semblants. Et en mettant en lumière les parts d’ombres que certains veulent cacher, cela rend ceux qui étaient rejetés, bien plus recommandables que les soi-disant citoyens modèles et bien pensant.

Alors si la sincérité et la réalité crue ne vous font pas peur, si vous souhaitez en savoir d’avantage sur l’origine de ce étrange robot, ainsi que sur les raisons pour lesquelles la terre est attaquée, lancez vous dans l’aventure Bokurano, vous ne serez pas déçu.