A la fin du premier cycle de City Hall, nous apprenions, en même temps que Jules Verne, une stupéfiante information le concernant. Cela remet en perspective pas mal des actions passées mais surtout à venir de ce personnage.
Mais l’heure est grave. Pierre Verne et le criminel Black Fowl se retrouvent dans la même cellule. Il est en effet impossible de les distinguer physiquement l’un de l’autre. Dans ces conditions, personne ne parvient à savoir qui est qui.
Lassée de la situation, la Reine Victoria décide de faire exécuter les deux détenus. Ainsi, le vrai coupable périra… de même qu’un innocent !
Après avoir vainement tenté de confondre le corbeau, Amelia, Arthur et Jules se lancent dans un jeu de piste pour retrouver le précieux « trésor » convoité par le criminel. Pour cela, ils se rendent à Paris. Une ambiance bien différente de City Hall les y attend. Mais l’aventure est toujours au rendez vous !

Nous retrouvons avec un plaisir non dissimulé ce magnifique manga steampunk qu’est City Hall.
Les dessins de Guillaume Lapeyre sont toujours aussi ensorcelants, remplis de détails et de trouvailles formidables.
L’action file à 100 à l’heure car le mouvement (combats, explosions, déplacements dans des véhicules pour le moins insolites) est extrêmement bien rendu.

Côté scénario, Rémi Guérin, a su relancer le suspense. Il continue de faire apparaître de fameux personnages littéraires ou publics dont il détourne savamment les caractères.
Cerise sur le gâteau, ce quatrième volume de City Hall introduit un cross over avec l’excellente websérie à succès Le Visiteur du Futur (publié en DVD par Ankama).
Au passage la rencontre se fait dans Le dernier bar avant la fin du monde… ça vous dit quelque chose ? Quoi du plus normal… « Les amis de nos amis sont toujours nos amis » !!

Gageons que les deux compères ont pris un certain plaisir à transporter leurs sémillants personnages dans un Paris délirant, tout de fer et de vapeur, qui nous promet des aventures détonantes !
Y’a pas à dire… à chaque fin de volume, on en redemande ! Bravo messieurs !