Taichi veut trouver le coupable du nouveau crime de la Tour Fantôme. Pour cela, il se résout à suivre la demande du procureur Marube (pourtant très louche) à savoir comprendre ce qui s’est passé en 1952. Les deux crimes paraissant très proches même si les mobiles semblent difficiles à lier. Du coup, il faut essayer de comprendre si Reiko est bien l’assassin de sa mère adoptive (la vieille femme tuée en 1952) ou bien elle aussi une victime. Aucune photo n’étant trouvable, Taichi et Tetsuo décident de rendre visite à l’ancien fiancé de Reiko. Mais ce dernier demeure introuvable et nos deux enquêteurs en herbe se trouvent plongés dans une sordide histoire de famille sur l’île d’origine du fiancé.
Parallèlement, l’absence de preuves et même d’indices sur le meurtre de 1952 questionne beaucoup…

J’ai trouvé ce deuxième tome beaucoup mieux construit que le premier. Cette fois, je suis réellement tombée dans l’intrigue et j’en ai apprécié les avancées. Là où on s’attachait trop à la grossièreté du personnage de Taichi, on s’intéresse maintenant à sa façon d’enquêter. Ce qui devient plaisant. L’intrigue s’étoffe, s’oriente vers un complot de grande ampleur avec un bon nombre de personnages peu clairs.
Les dessins restent hyper détaillés sur les personnages, rendant leurs visages particulièrement expressifs.

Ce second tome fait mouche. Il place la série au niveau des lectures intéressantes du moment en mangas. La Tour fantôme montre ici un vrai potentiel auquel nous adhérons pleinement. La suite début juillet, toujours chez Glénat manga.