Une météorite, tombée il y a treize ans sur le Japon, a libéré de terribles monstres qui ont disparu après avoir semé le chaos. Les monstres reviennent mais cette fois la population est préparée et dispose de combattants bizarres mais efficaces, les returners.

Basé sur un pitch assez classique et un peu téléphoné, ce seinen pouvait nous laisser espérer de belles chorégraphies de combats ou au moins des monstres impressionnants.
Il n’en est malheureusement rien puisque l’on ne peut que retenir la taille conséquente du bonnet de l’héroïne. En effet, la dite jeune fille passe son temps soit complètement nue soit avec des vêtements déchirés. Ajoutons à cela des réflexions sexistes et graveleuses à longueur de manga et vous aurez une idée assez nette de ce manga !
On aurait aussi pu espérer que le héros, amnésique mais supra fort, sauverait l’histoire. Mais non. Il essaye sans cesse de copuler avec sa partenaire en lui faisant des demandes pathétiques. Lors des combats, il se sent mal et vomit toutes ses tripes (bon ça on ne le voit pas trop car cela enlèverait la vedette aux gros plans sur les seins de madame).
Quant aux monstres, non seulement ils manquent sérieusement d’originalité graphique mais ils semblent faire tout le temps les mêmes combats.

Ajoutons à ce mauvais cocktail une histoire touffue où l'on comprend vraiment peu la classification des monstres (même que l'auteur se sent obligée de rajouter un bonus explicatif en fin de volume).

Bref, Returners était vendu comme un manga papier reprenant les codes des Power Rangers et je cherche encore. Quoique la mangaka avait prévenu sur la jaquette qu’elle n’avait pas du tout donné l’orientation prévue à son ouvrage. Naïve, je pensais à une mauvaise blague…