Le jeune et talentueux Hideo Shibata obtient la seule bourse disponible pour intégrer son prestigieux collège. Nous sommes dans le Japon de la fin des années 30 et l’instruction non obligatoire se paye très chère. Un orphelin comme Shibata ne peut compter que sur des aptitudes hors normes.
Le jour de la rentrée, son chemin croise celui de Gin (sosie de Mei, de la série précédente de l’auteur Mei’s butler). Gin vole un objet de Shibata qui se voit obligé de le poursuivre. De fil en aiguille, il se trouve recruté dans les services de renseignement impériaux en tant que cadet. Il devient, plutôt contre son gré, le mikado boy n°3.

Ce début de série fait penser plus à un shônen qu’à un shôjo concernant l’enchaînement des actions et l’apprentissage d’un jeune héros garçon prometteur. Les mikado boys sont des jeunes gens malins et plein de ressources, entraînés pour devenir des virtuoses de l’espionnage. Des tenues spéciales avec des artefacts insolites leurs sont dédiées. Pour le moment, on n’a pas découvert l’attirail de Shibata mais la couverture laisse espérer le meilleur dans le genre steampunk.
Côté dessin, les personnages sont privilégiés aux décors mais on a quand même des fonds de cases, ce qui nous rapproche du shôjo.

Mikado Boy est un manga sympathique pour les jeunes ado. En quatre volumes (finis au Japon), nous espérons qu’il tiendra les promesses faites par ce premier volet.