Collection : manga
192 pages NB
Date de sortie : 19/06/2015
ISBN : 978-2-35910-521-6
Le compte à rebours a été déclanché il y a déjà quelques temps. L’heure de l’exécution de Pierre Verne et de son sosie s’approche dangereusement. En ultime recours, Jules et Arthur ont imaginé un engin capable de passer de l’Autre Côté de Miroir : Le Nautilus. Grâce à Nicola Tesla, celui-ci semble opérationnel. Pourront-ils trouver la solution finale et sauver Pierre en passant dans le monde inversé ? Passeront-ils seulement ses frontières ? Et qu’adviendra-t-il ensuite ?
Et voilà : après plus de 1000 pages d’aventure et de panache steampunk, l’exceptionnel manga européen City Hall ferme ses portes. Quoique pas tout à fait… que les fans se rassurent ! Des spin off consacrés aux différents personnages (et il y a de quoi faire) sont déjà en route. Supervisés graphiquement par Guillaume Lapeyre, ils donneront leur chance à de nouvelles pattes de dessinateurs. Rémi Guérin continuera quant à lui de développer ses personnages. On retrouve en fin de volume un épilogue du scénariste pour tout expliquer et des pages bonus avec les dessins du nouveau venu dans l’aventure, Gary Vanaka.
Toujours est-il que ce volume 7 clôt le second arc de la série mère et même la série tout entière. D’ailleurs un très joli coffret est disponible chez Ankama pour ranger le tout (il en existe également un pour le seul arc 2).
Il est bien évident que le spoiler n’est jamais loin donc je ne m’étendrai pas sur les événements de cet ultime opus. Sachez néanmoins que les combats font rage et que les personnages virevoltent, ce qui renforce le côté shônen de la série. Les revirements de situation et autres retournements narratifs restent ici présents. On a aussi le plaisir de retrouver la plupart des personnages croisés au grès des différents tomes précédents.
La fin est complète et cohérente (normal rétorquera Rémi Guérin puisqu’elle a vu le jour avant la série). On ne laisse pas en plan de pans narratifs ou des personnages. Ce qui est fort appréciable.
Et Comme toujours le dessin tient du génie. Des positions improbables et pourtant proportionnés ; des costumes accessoirisés à la fois rétro et très modernes dans l’usage ; des visages aisément identifiables (pas toujours le cas dans certains manga) et rendant hommage à la littérature fantastique… tout ce qui fait le succès de City Hall est là. Avec peut-être un peu moins de décors alambiqués mais le lieu s’y prête moins.
Notons également que les références et les pointes d’humour sont toujours bien présentes (cf Les Beatles).
Ce septième volume n’est pas mon préféré. Mais peu importe. Il ne démérite pas pour autant. Dorénavant, City Hall est une série complète avec laquelle il faut plus que jamais compter. Elle a déjà marqué le monde de la BD et continuera de le faire comme la référence qu’elle doit devenir. Il s’agit sans conteste d’une de mes meilleures lectures de ces dernières années. N’hésitez pas, plongez-vous avec délice dans ce trépident monde steampunk !
Tiphaine |