Chose à peine croyable : le night raid et l'Empire se retrouvent avec un ennemi commun.
Des centaines de monstres ont été lâchés dans la nature. Leurs victimes sont de plus en plus nombreuses parmi les paysans. Esdeath et ses jägers vont s'en donner à coeur joie de pacifier les campagnes. Le night raid ne peut pas laisser ces créatures maléfiques et sanguinaires massacrer des innocents. Sans le savoir, les ennemis vont œuvrer dans le même sens. Jusqu'à la rencontre fortuite de Tatsumi et de la générale Esdeath qui traquaient les mêmes cibles. Si cette dernière est aux anges, nous ne pouvons pas en dire autant de lui. Les événements vont alors prendre une tournure surprenante.

Takahiro nous propose un scénario assez simple pour ce 6ème volume, qui sert de transition dans Red Eyes Sword.
Le but est de provoquer des retrouvailles entre Esdeath et Tatsumi. Celui-ci est toujours aussi passif face à l'impétueuse générale. Esdeath ne manque jamais une occasion, aussi radicale dans sa tentative de relation avec Tasumi qu'en combat, elle ne laisse aucune chance à son adversaire. Cela donne des situations très inconfortables pour Tatsumi, qui résiste autant que possible mais sans grand succès. Quant aux autres cibles d'Esdeath, elles n'ont pas la chance de finir dans ses bras. C'est le baiser de sa lame acérée qu'elles vont connaître. Ce qui visuellement donne droit à de veux échanges.

Tetsuya Tashiro offre un dessin d'un dynamisme explosif. Les personnages sortent souvent de la case, pour s'imposer à vous et marquer un discours ou une action. Vous aurez l'impression que cela part dans tous les sens. Et dans le même temps, vous vous rendrez compte que vous ne vous perdrez pas. Malgré les différents intervenants de cette histoire, Tetsuya Tashiro sait comment animer ses dessins pour toujours plus de clarté. Vous ne confondrez jamais deux personnages.

Avec en plus ces petits bonus entre chaque chapitre qui donnent des explications supplémentaires sur le monde d'Akame ga kill, à travers plusieurs croquis sur la géographie ou les armes... la série a trouvé son rythme de croisière, à 100 à l'heure. Les ennemis ne manquent pas, les membres de chaque groupe sont aussi dingues les uns que les autres.
Comment cela va-t-il bien pouvoir finir? Nous ne le saurons pas tout de suite. D'ici là nous en prendrons plein les yeux à chaque page.

La nouvelle menace mise en avant en fin de volume laisse augurer de bien belles choses à l'avenir.

Xavier