Après Crueller than Dead ( http://lautremonde.radio.free.fr/index.php?p=4&s=2&id=1944) , Tsukasa Saimura revient une fois encore dans le monde des zombies.
Cette fois il se pose la question suivante : et si la maladie s'installait par étape, comment réagirions-nous?

C'est à cette situation que va être confronté un lycée tout entier. Nous allons rencontrer Akira Nikaido, Kurumi Akutsu, Reiji Umezawa, Madoka Furuchi, Takeru Kisaragi, Kaoru Igarashi, Sara Himehana... Certains resteront sains, d'autres vont se faire contaminer par cette maladie fulgurante qu'est le virus zombie.
Quelques minutes après la morsure, vous vous transformez. Mais après avoir voulu vous rassasier du cerveau de vos amis, vous reprenez vos esprits comme si de rien n'était. Dans ce cas, c'est compliqué de vouloir exterminer les infestés, comme nous avons l'habitude de la voir tant de fois.
Le zombie dans Igai n'est pas un véritable ennemi. Surtout quand c'est la fille que vous aimez se transforme ; ou votre meilleur ami. À moins d'être un vrai bad-boy et n'en avoir rien à faire.

Il y a un peu de tout dans un lycée, comme vous le savez, Tsukasa Saimura en profite pour mixer cette population. Dans ce premier tome, c'est surtout une succession de courses effrénées qui vous est proposée. Il faut bien avouer que les périodes de rémissions sont déstabilisantes. Ce qui laisse plein d'espoir peut se transformer en piège mortel.
Tsukasa Saimura joue sur ce rythme qui s'accélère, à grand coup de décharges d'adrénaline, quand la maladie reprend le dessus. Cela donne un graphisme avec beaucoup de traits hachurés, des gros plans et des bouches ouvertes qui sont déformées par des cris.
Il faut bien avouer que Igai ne brille pas par la qualité du dessin, mais plus par son intensité.

Une histoire de zombie, avec un petit grain de nouveauté.

Xavier