Seule avec l’écrivain Toma, Iku poursuit sa mission de protection et d’exfiltration en l’absence du lieutenant Dojo, blessé. Les deux « fugitifs » font route vers Osaka où la jeune femme va faire preuve d’une ingéniosité folle pour sauver l’auteur des griffes des censeurs qui le poursuivent. Comme toujours, risquer sa vie est un facteur qui entrera en jeu dans ses actions.
Pendant ce temps, son amour de toujours reste à l’hôpital sans qu’elle n’ait la moindre nouvelle. Mais plus encore que son état, c’est de devoir retourner le voir alors qu’elle lui a promis de lui dire qu’elle l’aime qui inquiète Iku au plus haut point.

Ce quinzième tome marque la fin de l’adaptation du roman Library Wars en manga. On y retrouve donc un classement des meilleures scènes publié dans le magazine japonais où sortaient les chapitres de la série à l’origine. On découvre aussi le classement des personnages favoris de ces mêmes lecteurs.
Pour ne pas déroger aux habitudes, et même si l’histoire est bouclée, la mangaka nous offre une side story mini flash back en fin de volume.

J’ai vraiment apprécié en tout point l’ensemble des volumes de ce manga. Ce dernier tome est quelque part plus « calme » que les précédents dans la mesure où les conflits se résolvent. On a néanmoins une scène d’action assez spectaculaire avec Iku. Il est appréciable d’avoir une (des) histoires romantique(s) qui ne soi(en)t pas complètement idiote(s) et n’empêche(nt) pas le bon déroulement narratif. Et quand on voit l’héroïne prendre un bain, c’est justifié par le scénario et la nudité n’est pas exposée pour se transformer en fan service inutile. Car le fond de Library Wars reste une lutte pour la liberté d’expression et une ode à la littérature.

Une excellente saga shôjo manga dont les quinze volumes peuvent se lire d’une traite même si l’on peut se sentir un peu orphelin des personnages en fermant la dernière page !


Tiphaine