Collection : Seinen
Coédition : Château de Versailles
180p. NB
Date de parution : 21 septembre 2016
ISBN : 978-2-344-01238-3
Antonia n’a que 15 ans lorsqu’elle quitte la cour d’Autriche et sa mère, l’Impératrice Marie-Thérèse, pour rejoindre le lieu de ses noces. Destinée à devenir la future reine de France, elle doit en effet épouser le dauphin, petit-fils de Louis XV. C’est un monde inconnu qu’elle découvre à Versailles. Les règles strictes (et qui lui paraissent le plus souvent aberrantes, comme changer de tenue à chaque nouvelle rencontre de la journée) d’une étiquette assommante. Les faux semblants et les langues de vipères parmi sa suite et les courtisans du roi. La jeune épousée ne demande qu’à bien faire et n’aspire qu’à un bonheur paisible mais tout cela la dépasse.
Avec ce seinen au trait délicat et à l’histoire sans artifice, nous découvrons une personnalité peu mise en avant de Marie-Antoinette. Celle d’une jeune femme sans chichi qui se trouve plongée dans un monde différent et qui doit faire face comme elle le peut aux changements engendrés.
La mangaka, très inspirée et documentée, reproduit la qualité de son manga Cesare, consacré au florentin César Borgia et donc à la Renaissance italienne. Pour cela, elle s’inspire d’une foule d’œuvres d’arts présentes à Versailles. Nous les retrouvons dans le très bon dossier historique publié en fin de manga.
La qualité de ce one-shot publié en coédition avec le Château de Versailles est indéniable. Les illustrations sont splendides. La narration se veut sincère, sans artifice et au plus proche du personnage. C’est une chronique de vie et cela sonne juste.
Je conseille donc Marie-Antoinette, la jeunesse d’une Reine à tous les amateurs de bons mangas car c’en est vraiment un !
Tiphaine |