Berserk, tome 38 Année de sortie : 2017

Auteur : MIURA Kentaro
Editeur : Glénat Manga



Collection Seinen
212 pages NB
Date de parution : 18 janvier 2017
ISBN : 978-2-344-00942-0

Ce 38ème volume de Berserk est une vraie zone de transition dans l’aventure.
D’ailleurs nous n’allons voir Guts qu’à la fin.

Toute la première partie de ce tome est orientée sur Rickert, cet ancien membre de la troupe du Faucon. Il nous fait découvrir la capitale, de façon très rapide et parcellaire, mais cela nous donne un bel aperçu de ce que représente Griffith désormais.
Tout y est démesuré. Les constructions sont d’une hauteur insolente, de véritables défiances à la stabilité. Quelle architecture majestueuse, ostentatoire même. Surtout le château, Falconia, qui surplombe la gigantesque cité.
Cela équivaut à une démonstration de puissance quotidienne.

Lorsque l’on compare ce qu’a vécu Guts, ainsi que toute son équipe par rapport à l’attitude de Griffith qui se livre à de gigantesques cérémonies religieuses, le décalage est énormissime.
Griffith est si tranquille, reposé. Avec son physique d’ange androgyne, il semble même hors du temps. C’est peut-être dû au fait qu’il connaît l’ensemble des rouages de la société.
Ce qui assure le pouvoir de Griffith va être montré à Rickert, ce dernier ne va pas en croire ses yeux. La suite de l’aventure va être impactée par ces nouvelles informations.
Car il va se passer beaucoup de chose pour Rickert et sa petite équipe.
Même si vous vous doutez bien que ce vieil aveugle va avoir un rôle à jouer, rien ne laisse présager ce qui va se passer.

Kentaro Miura utilise un énorme rebondissement avec ce 38ème volume. Il oriente ainsi son histoire dans une nouvelle direction, très intéressante.
A voir maintenant, comment il compte organiser les activités des deux compagnies.

D’un point de vue graphique, vous aurez de très belles pages à admirer, mais ce ne sera pas uniquement celles des monstres cette fois. Il serait presque possible de dire qu’il s’agit d’un volume très aéré et lumineux. Chose assez rare pour être soulignée.
Les pages où nous voyons la ville ou le château sont aussi de véritables bijoux de détails. Kentaro Miura s’y attache comme à son habitude.

Tout est parfait dans Berserk, comme vous le savez depuis longtemps. Ce 38ème tome enfonce le clou. Kentaro Miura est une fois de plus au sommet de son art.

Xavier