Blessé et traumatisé psychologiquement, le docteur Watson revient d’Afghanistan. Un ami de longue date lui propose alors une collocation dans Londres. Sans le connaître, le colocataire va lui détailler sa vie de façon étonnamment précise. Désagréable, relativement imbu de sa personne et résolument sociopathe, tel est Sherlock Holmes. Mais Watson ne dispose pas de beaucoup de possibilités pour trouver un toit. Il emménage donc à l’étage du 221b Baker Street chez la veuve Hudson. Bien vite une première enquête s’offre à Holmes, qui n’hésite pas à y entraîner Watson. Ce dernier y prendra-t-il goût ?

JAY s’appuie sur les scénaristes de la série TV à succès produite par la BBC Sherlock pour en faire une adaptation manga très fidèle. Ce premier volume intitulé « une étude en rose » reprend donc le premier épisode de la série. Reproduisant les deux protagonistes principaux avec des expressions de visages proches de la réalité, au point que l’on se croirait quasiment dans un roman photos. Seul le personnage de Mycroft diffère un peu plus des traits de l’acteur que les autres. A part cela, les plans de la série et son déroulement sont parfaitement conservés.

Pour se replonger dans l’ambiance moderne et décalée de Sherlock en utilisant un nouvel abord grâce à un nouveau média, vous pouvez découvrir ce manga ce manga grand format. Il ne peut cependant remplacer le grain de folie subtil de la série, notamment dans sa première saison, ni l’excellent jeu des acteurs.

Tiphaine