Ella continue de lutter contre l’emprise du couvent en vomissant ses repas drogués et en jouant la comédie de la docilité tandis qu’elle échafaude sa vengeance. Un jour, elle tuera celle qui l’a enfermée ici après avoir assassiné sa mère. Mais, pour l’heure, elle s’associe à d’autres pensionnaires rebelles qui cherchent, elles, à s’échapper. Elles découvrent de nombreux et tristes secrets tout en luttant pour conserver leur libre arbitre et rester saines d’esprit. La haïe maîtresse de l'Ordre, Dame Edelgard annonce alors sa venue au couvent…

Dans ce second volume, on voit d’avantage les stratagèmes élaborés par les « résistantes » du couvent. Comment survivre aux tâches ingrates, comment se nourrir alors même qu’on vomit systématiquement les repas imposés après une journée harassante, comment s’évader sans venir mourir au pied du mur des repenties ?
Beaucoup de complots sont montés, de nombreux déjoués, ce qui pimente singulièrement l’intrigue même si rien n’est vraiment nouveau.

Les illustrations sont toujours aussi détaillés dans les fonds de cases avec un soin particulier apporté aux décors et architectures. Les personnages sont aisément reconnaissables, ce qui est agréable car pas toujours le cas dans certains shônen où le nombre exponentiel d’intervenants gêne la lisibilité graphique.

Ce second volume confirme que Le Couvent des damnées est un tout bon seinen pour 2017 et au-delà.

Tiphaine