Shônen
208 pages NB
Date de parution : 5 juillet 2017
ISBN : 978-2-344-01852-1
La région de Kyushu continue de résister à l’invasion des ayakashi, ces yokai maléfiques prenant la forme d’animaux blancs aux yeux rouges. Les sohai de la région y sotn pour beaucoup, en particulier le torturé Yoshihiro Shimazu, fils du chef du Temple de la région. Leur dernière bataille a été gagnée grâce à l’aide d’une nouvelle alliée, une Yue, prêtresse débutante donc les pouvoirs promettent de devenir immenses. Mais si celle-ci semble avoir pris le parti de protéger les humains et de se ranger aux côtés de Yoshihiro, ses liens avec les ayakashi sont indéniables et très forts. Ses compagnons ne lui accordent donc pas toute leur confiance, malgré l’aide apportée, et l’emmènent avec eux au Temple Sohai pour garder un œil sur elle.
Au temple, Yoshihiro ressent fortement sa blessure et le fonctionnement de son bras mécanique lui créé des soucis (overdose de sang d’ayakashi utilisé pour faire fonctionner la prothèse). Alors que Yue utilise ses pouvoirs pour le protéger, nous avons accès aux souvenirs d’enfance du sohai et aux circonstances qui lui ont valu une amputation…
Dans ce second tome, on a un peu plus d’actions. Et les stratégies guerrières sont développées plus succinctement, ce qui permet de ne pas couper l’histoire. Ce volume se centre majoritairement sur les relations de Yue et Yoshihiro. Surtout sur l’ambivalence des deux personnages et leurs liens avec les ayakashi. Ce volume permet de mieux poser les personnages et de comprendre plus facilement le monde de cette uchronie.
J’ai été un peu gênée par la disposition des bulles tout au long de ce tome qui se lit dans le sens traditionnel de lecture japonaise. En effet, certains dialogues se lisent de gauche à droite sur un page et d’autre de bulle de droite à bulle de gauche sur une autre page. Cela m’a un peu déroutée et j’aurais préféré plus d’organisation de ce côté-là.
Cette fois-ci, les dialogues ne m’ont pas dérangés et le niveau langagier utilisé m’a paru approprié.
Les dessins de VanRah continuent de nous ravir. Ses ayakashi, de formes variées, sont très réussis. De plus, on identifie clairement chaque personnage et les nuances de noirs et ombres permettent de presque de percevoir certaines ‘couleurs’, par exemple sur les yeux jaune des sohai et les rouge de Yue.
Tiphaine |