Sawa Mitoma, lycéenne bourrée de complexes, arrive en retard à la cérémonie de rentrée au lycée Kaibara. Nous connaissons bien cet établissement, qui était celui où étaient scolarisés il y a quelques années maintenant, Tohru et plusieurs membres maudits de la famille Sôma dans le shojô best seller Fruits Basket. Sawa Mitoma est donc sur le point de se faire réprimandée par le directeur du lycée lorsqu’un très beau jeune garçon qu’elle ne connaît pas, intervient en sa faveur. Pire, il l’incite par ruse à devenir membre du Conseil des élèves. Ce garçon n’est autre qu’un des héritiers de la fameuse famille Sôma scolarisé à Kaibara. La vie de la timide et maladivement maladroite Sawa va se trouver radicalement transformée par cette rencontre…

Alors que les éditions Delcourt publient une version « perfect » en volumes doubles de la série à succès Fruits Basket, elles sortent aussi le spin-off ou suite (on a un peu de mal à qualifier cette création) intitulé Fruits Basket Another. Cette nouvelle aventure se présente sous la forme d’une trilogie et semble s’adresser majoritairement aux nostalgiques de la série. D’ailleurs les descendants des héros maudits de la série mère ressemblent traits pour traits à leurs géniteurs.
Mais cette fois, on ne parle pas vraiment de la malédiction, on l’évoque juste et on suit une héroïne vraiment pathétique qui manque de substance. Là où Tohru, par sa gentillesse perpétuelle, compensait sa naïveté extrême par un don de donner du bien être aux autres, Sawa est simplement inintéressante et passe son temps à s’excuser. On ne voit pas trop où va aller la narration mais pour le moment les personnages se contente de faire des soirées bouffes chez les uns les autres pour organiser un conseil d’élèves… rien de bien innovant ni de vraiment fantastique.

C’est donc une certaine déception qui demeure suite à la lecture de ce premier tome de Fruits Basket Another, on espère que le second volume redonnera de la dynamique à la série. Mais on reste inquiets du fait que le spin-off ne comporte que 3 volumes…

A noter, la présence d'une couverture réversible pour ce premier volume.

Tiphaine